Éric Borner

Qui suis je ?

Pour moi l’art, est comme le souffle du vivant, il n’obéit à aucune frontière. Dans mes toiles, je cherche à traduire cette tension entre puissance et fragilité, entre la forme et l’abandon, entre l’instinct et la pensée. Chaque œuvre devient un miroir : ce n’est pas seulement le regard qui observe la toile, c’est la toile qui observe celui qui la contemple. Vous y trouverez peut-être une émotion, un vertige, un éclat de vérité.
– libre de ressentir, libre d’interpréter…

Eric Borner, “ Libre comme l’art ”

Mon art : Mes travaux un cheminement des quatre voies du vivant

“ Les crânes, loin de la mort,
célèbrent la vie ”

“gloire à la vie : je suis elle et elle a été moi ”. Ils rappellent que tout n’est qu’un passage, que la chair s’efface mais que l’esprit, lui, persiste, malicieux, à sourire derrière l’ombre. Dans leur éclat de matière et de lumière, je peins peut-être mes propres renaissances — celles d’un homme qui flirte avec le temps pour mieux en rire.

“ Le nu devient alors une ode à la chair vivante,
à la beauté sans masque ”

Pur épicurisme, je revendique la liberté d’exposer le corps sans jugement, d’en magnifier les lignes et d’en réveiller le désir. Car il faut bien l’avouer : peindre le corps, c’est toujours un peu embrasser la vie du bout du pinceau.

“ L’abstraction lyrique dissout la réalité pour ne garder que l’émotion brute ”

Là, la couleur parle avant les mots, le geste remplace la pensée, et la toile devient souffle. C’est peut-être là que l’âme s’exprime, libre de forme, dans cette danse entre contrôle et abandon — un clin d’œil à la folie douce qui fait de nous des êtres sensibles.

“ Et puis il y a le cheval,
puissant et libre ”

Animal totem, compagnon de mon esprit, il traverse mes toiles comme une métaphore de notre humanité : tantôt fier, tantôt fragile, parfois sauvage, souvent résilient. Dans son regard, je me retrouve — un peu homme, un peu animal, mais toujours en mouvement.