Pour moi l’art, est comme le souffle du vivant, il n’obéit à aucune frontière.
Dans mes toiles, je cherche à traduire cette tension entre puissance et fragilité, entre la forme et l’abandon, entre l’instinct et la pensée. Chaque œuvre devient un miroir : ce n’est pas seulement le regard qui observe la toile, c’est la toile qui observe celui qui la contemple.
Vous y trouverez peut-être une émotion, un vertige, un éclat de vérité.
– libre de ressentir, libre d’interpréter…
L’os n’est pas fin mais commencement. Sous la fulgurance du geste, la matière explose en lumière. Entre éclat et poussière, l’esprit s’y dévoile, rieur, invincible. Ce n’est pas la mort qu’on contemple ici, mais la vie qui persiste — indomptable et souveraine.
Sous la surface calcinée, la matière se souvient du feu. Les teintes d’or et d’ombre s’y affrontent, comme la vie et le temps. Ce visage sans chair devient éclat de mémoire, trace de ce qui continue. Un hommage à la fragilité lumineuse de tout ce qui fut, et demeure.
Sous la texture rugueuse, la lumière persiste à respirer. L’ombre devient peau, le feu devient mémoire. Le geste du peintre ranime la chair disparue, la transforme en énergie. Une méditation sur la vie qui survit à sa propre disparition.
“gloire à la vie : je suis elle et elle a été moi ”. Ils rappellent que tout n’est qu’un passage, que la chair s’efface mais que l’esprit, lui, persiste, malicieux, à sourire derrière l’ombre. Dans leur éclat de matière et de lumière, je peins peut-être mes propres renaissances — celles d’un homme qui flirte avec le temps pour mieux en rire.
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Pur épicurisme, je revendique la liberté d’exposer le corps sans jugement, d’en magnifier les lignes et d’en réveiller le désir. Car il faut bien l’avouer : peindre le corps, c’est toujours un peu embrasser la vie du bout du pinceau.
Une explosion de matière et de lumière, suspendue entre chaos et harmonie. Les violets profonds et les éclats d’or se répondent comme deux respirations du monde. La toile devient espace d’énergie, traversée de gestes et de silences. Un instant d’abandon où la couleur se fait vibration, et la peinture, pure émotion.
Un horizon minéral où la lumière lutte contre l’ombre. Les blancs éclatent, les gris respirent, la surface semble vivante. Entre densité et transparence, la matière devient respiration du monde. Une peinture de l’équilibre fragile, là où la lumière émerge du silence. L’immobile s’anime. La pierre s’ouvre, respire, vibre de lumière. L’Automne y prend la densité du roc, symbole de persévérance et de mémoire. Dans cette toile tellurique, Borner révèle la lenteur majestueuse du vivant. C’est la force tranquille des choses éternelles.
La couleur devient souffle, la matière se fait vibration. Bleus profonds et éclats d’ivoire s’entrelacent dans un équilibre fragile. L’énergie circule comme une mémoire du mouvement, entre ombre et clarté. Une peinture de la lumière intérieure, où le geste construit le silence
Des filaments de lumière se perdent dans la nuit du bleu. Chaque trace, chaque éclaboussure semble un souffle suspendu. Le geste devient murmure, la matière s’ouvre sur l’infini. Une composition où le silence dialogue avec la profondeur du monde.
Un horizon minéral où la lumière lutte contre l’ombre. Les blancs éclatent, les gris respirent, la surface semble vivante. Entre densité et transparence, la matière devient respiration du monde. Une peinture de l’équilibre fragile, là où la lumière émerge du silence.
Une vibration de feu et de lumière envahit la toile. Les ors, les rouges et les roses s’y mêlent comme des pulsations du monde. La matière brûle, respire, s’élève en une danse silencieuse. Un instant suspendu où la couleur devient chaleur, et la chaleur, émotion.
Là, la couleur parle avant les mots, le geste remplace la pensée, et la toile devient souffle. C’est peut-être là que l’âme s’exprime, libre de forme, dans cette danse entre contrôle et abandon — un clin d’œil à la folie douce qui fait de nous des êtres sensibles.
Tout commence dans le silence bleu des origines. Sous la surface, la lumière hésite encore à exister. Un cheval y prend forme, comme arraché à la matière liquide — présence pure, élan initial. C’est le premier battement du monde : la naissance du souffle, la promesse du mouvement. Le regard se perd dans l’abîme et découvre la beauté brute de l’informe, encore vierge, encore sacré.
Un éclat fend le noir, comme un éclair dans la conscience. Le geste jaillit, violent, vital — la lumière s’arrache au chaos. Dans cette toile, la peinture se fait souffle du cosmos, collision entre ombre et clarté. On y sent la lutte de l’esprit et de la matière, du corps et du feu. C’est le moment où le cheval devient flamme, où le monde apprend à respirer.
Entre éclats urbains et souffle sauvage, la matière se fait battement de cœur. Les mots “Love” et “Magic” s’invitent comme des mantras de lumière. Sous le spray, la grâce demeure : celle du mouvement, de la liberté, de la vie. Un dialogue vibrant entre l’instinct du cheval et l’énergie du monde contemporain.
Sous des teintes douces, le corps se cabre dans la lumière. Chaque ligne allie la puissance du geste à la délicatesse de la matière. La grâce andalouse se révèle dans ce jeu de tension et d’apaisement. Une peinture où la force devient souffle, et la douceur, lumière.
Sous le ciel en feu, les chevaux s’élancent sur le sable comme des souvenirs en mouvement. Le vent de la mer emporte leurs ombres dans la lumière mauve du soir. Entre éclat et apaisement, la toile capture l’instant fragile où le jour s’efface. Un hymne au Touquet, à la mémoire du geste et à la beauté fugitive du couchant.
Le mouvement reprend, instinctif, libre, indomptable. Les traits éclatent, les formes se brisent. Le cheval bondit, jaillit, traverse la toile comme un cri de liberté. C’est la beauté brute, sans apprêt — celle du vivant qui ne se justifie pas. Une peinture animale et spirituelle, née d’un élan plus fort que la raison.
Tout s’apaise à nouveau. L’aube caresse la matière, et le cheval, presque éthéré, renaît dans la lumière. Les teintes pâles, la transparence des formes rappellent la fragilité du matin. Ici, la puissance devient douceur, la force devient souffle. C’est la promesse du renouveau, la naissance d’un jour intérieur.
La toile respire, s’ouvre, se laisse traverser. Le cheval n’est plus visible, mais sa trace demeure — fine, mouvante, essentielle. Le vent devient pinceau, et l’absence devient geste. Borner y exprime le passage de l’énergie, la mémoire du mouvement. C’est une peinture du souffle et de la disparition, du temps qui effleure le monde.
Le noir n’est plus absence : il devient espace. Dans cette profondeur où tout semble s’effacer, la lumière affleure, subtile, presque respirée. Les reflets d’or traversent la matière comme des éclats d’âme, ils révèlent plus qu’ils n’éclairent. Ici, peindre revient à écouter : les noirs peignent des silences, les silences deviennent lumière. Une méditation sur la présence cachée du monde, là où la main du peintre s’efface pour laisser parler la nuit
Le cheval se devine plus qu’il ne s’impose, suspendu entre effacement et présence. Les lignes bleues s’écoulent comme des veines de lumière, mémoire du mouvement. La matière respire, la forme s’abandonne au silence. Un corps en devenir, fragile, libre, et traversé de souffle.
La forme émerge du silence comme un souvenir d’énergie. Entre ombre et or, le corps se déploie, fragile et souverain. Chaque trace semble dialogue entre le visible et l’invisible. Un instant d’équilibre où la peinture touche à l’essence du vivant.
Le corps se dresse dans un élan de lumière, entre ciel et matière. Le bleu ruisselle, vibrant de liberté et de grâce contenue. Chaque coulure devient respiration, chaque trace, battement du monde. Une peinture de l’ascension : la force du vivant cherchant à s’élever vers l’invisible.
Avant le Bruit il y a ce silence. Dans l’immobilité, la puissance respire. Le cheval se dresse, noble et lucide, entre ombre et lumière, comme s’il portait la mémoire du vent. Sous les ors et les cendres, il incarne la dignité tranquille de l’âme en éveil — celle qui, avant de s’élancer, contemple encore le mystère de sa propre liberté. Entre force contenue et sérénité, le corps devient lumière. Une toile de dignité et de souffle, où le silence s’élève en force.
Animal totem, compagnon de mon esprit, il traverse mes toiles comme une métaphore de notre humanité : tantôt fier, tantôt fragile, parfois sauvage, souvent résilient. Dans son regard, je me retrouve — un peu homme, un peu animal, mais toujours en mouvement.